Marie Reine de France, remède aux Lumières
Anne Bernet
Comment Marie, mère de Jésus et reine de France, peut-elle aider notre société à retrouver une âme ? Comment parle-t-elle aujourd’hui aux cœurs blessés par les idoles du rationalisme, du matérialisme et du laïcisme ? Quels remèdes oppose-t-elle aux « Lumières » d’une Liberté, Égalité, Fraternité défiant son divin Fils jusqu’au meurtre des plus faibles de ses enfants ou vieillards ? Quel regard de délivrance porte-t-elle sur la France défigurée par les sectaires de la culture de mort ?
C’est à ces questions essentielles qu’Anne Bernet répond ici en femme et historienne attentive à l’exemple et aux messages de Notre Dame pour notre temps.
Auteur de nombreux ouvrages et biographies sur l’antiquité chrétienne, parmi lesquels les célèbres Mémoires de Ponce Pilate, Anne Bernet a publié récemment chez Tallandier une Vie de Madame Elisabeth ainsi que Les chrétiens dans l’Empire romain.
Dans la presse
L’Homme Nouveau, n° 1546, 6 juillet 2013
En quelques pages, dans une perspective de haute politique, l’historienne Anne Bernet donne un excellent aperçu de la vocation chrétienne de la France, en puisant dans son érudition et sa foi. Elle souligne le rôle essentiel de la Vierge Marie, patronne principale de la France pour répondre aux mensonges des Lumières et des fléaux que sont le matérialisme et le laïcisme, à l’œuvre aujourd’hui. C’est dans la fidélité à la foi, à l’Église et dans la dévotion à Marie, Reine de France, que l’auteur invite à juste titre son lecteur à puiser pour un vrai renouveau du pays.
A.B.
Una Voce, n° 292, septembre-octobre 2013
Cet ouvrage de 64 pages, est le texte d’une conférence prononcée par Anne Bernet, mais il trouve très justement sa place dans ce numéro où le Rosaire est à l’honneur. L’auteur, qui n’est pas une inconnue pour les lecteurs d’Una Voce, montre dans ce texte comment depuis des siècles Notre Dame veille sur la France, lui fait parvenir des messages réguliers ou presque, qui se résument tous en deux mots : prière et pénitence. Depuis le sacre de Clovis par saint Remi, à Reims, (Remi sans accent aigu, une regrettable erreur typographique qui ne peut qu’étonner dans une maison d’édition dont les textes sont toujours si soignés), le Ciel s’est toujours directement intéressé au Royaume de France qu’on appelle la « fille aînée de l’Église ».
Anne Bernet relate les principales apparitions de la Vierge dans notre pays : Liesse, Lourdes, la Salette, la rue du Bac, etc. Elle ne manque pas d’évoquer saint Louis-Marie Grignion de Montfort « qui, plus de quatre-vingts ans avant la Révolution l’aura sentie venir, et donné aux fidèles des armes efficaces pour s’en prémunir et lui résister, jusqu’au martyre si nécessaire. Cette prédication montfortaine va à rebours de l’idéologie des Lumières qui naît, croît et prospère au long du XVIIe siècle. Il ne faut donc pas s’étonner si les philosophes, Voltaire le premier, se déchaînent contre la dévotion mariale. »
Saint Augustin nous a depuis longtemps avertis : « Deux esprits ont créé deux cités. L’Une est la cité de Dieu, l’autre celle du Prince de ce monde. » Nous savons que les Lumières sont acquises à la vision luciférienne d’un monde et d’une humanité en rupture avec Dieu. Le serpent du Jardin d’Eden répète : « Vous serez comme des dieux. »
Tant que nous ne ferons pas ce que le Ciel demande, il n’y a pas de miracle à espérer. Anne Bernet nous le rappelle. Les solutions aux malheurs du temps sont simples mais demandent un rude effort. Le Rosaire, le chapelet, le respect du jour du Seigneur en font partie… Bon courage !
Jacques Dhaussy
Le Sel de la terre, n° 87, hiver 2013-2014
La sainte Vierge et la France : un très vaste sujet qu’Anne Bernet réussit à traiter de façon à la fois vivante et synthétique en une conférence bourrée de détails passionnants (voir notamment p. 24-28, l’acharnement de Voltaire contre Notre-Dame de Liesse, au diocèse de Laon, et la façon dont saint Benoît-Joseph Labre sauva cette statue d’un attentat, en 1770.) L’auteur note avec justesse que, si certains Français sont parfois tentés de dissocier la défense de leur pays de la défense de la foi, « il s’agit là d’une erreur que nos adversaires, eux, n’ont jamais commise », tant leur haine est clairvoyante. S’ils veulent éradiquer la dévotion mariale du cœur des Français, n’est-ce pas, au fond, parce qu’ils redoutent celle qui nous a promis : « Mais priez, mes enfants, Dieu vous exaucera en peu de temps » ? Là, et seulement là, est le secours. « Tant que l’on ne fait pas tout ce que Dieu demande, il n’y a pas de miracles à espérer » (p. 61).
Fiche technique
- Couverture
- souple
- Date de parution
- mai 2013
- Dimensions
- 10 x 16 cm
- Pages
- 64