Il y a quelque chose de pourri au royaume de France
Père Michel Viot
Préface de Jean Tulard, de l'Institut.
Loin d’être de la catégorie des girouettes agitées par le vent, le Père Viot tient fermement sa boussole, dit de lui Mgr Di Falco. L’évêque luthérien et le dignitaire franc-maçon qu’il fut n’a jamais idolâtré les “Lumières” et, comme son maître Joseph de Maistre, il regarde plus que jamais la Révolution française comme la pire catastrophe arrivée à notre pays. Son cri d’alarme en cette année 2017 qui voit se succéder élection présidentielle et jubilé des apparitions de Fatima identifie clairement les maux qui tuent la France et que cristallise l’idéologie de François Hollande, dont l’apostasie lui apparaît comme beaucoup plus grave que celle du célèbre empereur Julien.
À l’origine d’un pacte “républicain” de plus en plus exécrable parce que fondé contre le christianisme, la République poursuit à ses yeux une œuvre continue de destruction spirituelle et politique en substituant à l’âme catholique française un universalisme contre nature et étranger aux valeurs judéo-chrétiennes.
Le Père Viot s’interroge aussi sur l’état de narcolepsie d’une Église prisonnière de son ouverture au monde et devenue de plus en plus étrangère à la Mission, regrettant son indigence de “traitement” de la mort et des fins dernières, son malaise face au politique, ses difficultés avec la pratique religieuse et son incessant déclin. Dénonçant les ambiguïtés du dialogue interreligieux, en particulier avec l’islam, son propos appelle à un sursaut de la Foi et à une refondation du pacte de Reims, celui de nos rois, de Jeanne d’Arc, qui fit et refera la France.
Ancien Inspecteur ecclésiastique luthérien (évêque), Michel Viot raconte son parcours hors du commun qui l'amené à se faire ordonner prêtre catholique pour le diocèse de Blois en 2003 dans son livre De Luther à Benoît XVI, itinéraire d'un ancien franc-maçon. Il a été curé et Vicaire épiscopal chargé de la formation permanente dans le diocèse de Blois. Aujourd'hui il est au service du diocèse aux Armées comme Aumônier national des Anciens Combattants et du diocèse de Versailles pour le doyenné de Saint-Germain-en-Laye.
Du même auteur
Les fondements bibliques de paternité et maternité
Marie étoile de l'évangélisation
Dieu et l'État
L'heure du royaume de France est-elle venue ?
Sous le signe d'Emmanuel. Tome 1, 2012-2017
Sous le signe d'Emmanuel. Tome 2, 2017-2018
Dans la presse
Una Voce, n°312, mai-juin 2017
L'Ecrivain Combattant, n°136, juillet 2017
Ce n'est pas de la petite bière cet essai, mais un alcool fort, roboratif. Notre aumônier dit ses quatre vérités aux Français, avec les accents d'un Bernanos, qu'il aime citer. Il s'afflige que nos compatriotes aient perdu leur identité religieuse. Thème central: l'éloignement progressif du christianisme, aggravé depuis quatre siècles, les temps fons de cette apostasie étant, selon l'auteur, l'époque des Lumières, la Révolution française, 1905 et le quinquennat de François Hollande, ce champion de l'antichristianisme. Le Père Viot déplore les dérives au sein de feue la fille aînée de l'Église, laquelle commet l'erreur de trop céder à la modernité. Il s'en inquiète d'autant que, compte tenu de la déchristianisation, la laïcité triomphante n'est pas de nature à juguler l'islamisme puissant qui fait abdiquer los gouvernants et même des chrétiens. Démonstration courageuse, rigoureuse, éloquente, de nature à susciter un réveil des consciences et un retour aux sources de l'âme française.
Alfred Gilder
Fiche technique
- Couverture
- souple
- Date de parution
- janvier 2017
- Dimensions
- 10 x 16 cm
- Pages
- 276