Ecrits de résistance
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Ecrits de résistance

Gertrud von Le Fort

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Ce qui unit La femme de Pilate, La tour de Constance et La nuit allemande ?

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   Ce qui unit La femme de Pilate, La tour de Constance et La nuit allemande ? Une insoumission à toutes les formes de violence : violence politique, violence religieuse, violence sociale. Deux figures de femmes admirablement campées entrent en résistance à deux moments clefs de leur vie de femme, moments tragiques de l’histoire humaine : le procès de Jésus et les guerres de religion. Elles témoignent jusqu’à l’héroïsme d’un idéal chrétien de justice et de liberté intérieure, celui-là même qui fonde la réflexion de Gertrud von Le Fort au lendemain de la Shoah, exorcisant les vieux démons du matérialisme.

Préface de Didier-Marie Golay, carme
Traduction de Henri Peter et Philippe de La Roncière 

Sommaire : La femme de Pilate ; La tour de Constance ; La nuit allemande.

 

   Poète et romancière allemande amie d’Edith Stein, Gertrud von Le Fort (1876-1971) a inspiré les plus grands écrivains du XXe siècle, parmi lesquels Georges Bernanos avec La dernière à l’échafaud. Son art littéraire servi par un sens théologique des plus aigus la rapproche de Marie Noël dont elle partage la foi chrétienne et l’amour de la nature.

Du même auteur


La femme éternelle
L’enfant étranger

Dans la presse

L’Homme nouveau, n° 1471, 5 juin 2010

   [...] Le thème de ces trois textes ? La révolte de la conscience face au mal et l’attitude spécifique du chrétien en position d’insoumission. Plus encore même : la vocation de la femme chrétienne face au pouvoir de destruction. Avec La femme de Pilate, l’auteur a imaginé le cheminement de l’épouse du procurateur, qui apparaît brièvement dans les évangiles par l’évocation de son songe et de son appel à ne pas condamner le Christ. Sans romantisme, Gertrud von Le Fort trace le portrait d’une âme qui cherche la vérité tout en restant fidèle jusqu’au bout à son mari. La Tour de Constance voit l’exemple de la résistance donnée par une femme qui, à travers un simple mot et une attitude, bouscule entièrement le désordre d’une situation de persécution. Un mot ; un réveil et un changement brusque, impératif, commandé par les exigences d’une conscience sortie de sa léthargie. Enfin, La nuit allemande est le texte d’une conférence donnée après-guerre et examinant le cauchemar d’une nation plongée dans la barbarie nationale-socialiste. Dans cette situation, reste seulement l’Église comme corps du Christ, même quand on l’oblige à se taire et qu’on la persécute.
   À côté de ces trois textes très forts de Gertrud von Le Fort, il faut saluer également l’excellente préface du père Didier-Marie Golay, carme déchaux, qui établit un parallèle entre l’auteur et Edith Stein, deux femmes dont il nous révèle la proximité et l’amitié. En refermant ce petit livre, véritable bombe morale lancée dans notre tiédeur, une certitude s’impose : la médiocrité ne doit pas être notre univers. À lire absolument !
Philippe Maxence

Sedes sapientiae, n° 112, été 2010 

[...] il faut dépasser le cadre événementiel et s’élever à la définition métaphysique donnée par le père Golay : « “Résistez !” C’est à la fois retrouver le centre de son être et mettre en cohérence ce que l’on croit et ce que l’on fait ; mais c’est aussi devenir témoin aux yeux du monde de la source qui nous habite » (p. 16). Les trois personnages (romancé pour Claudia, fictif pour le prince, réel pour l’auteur) sont bien des héros et des hérauts de cette « résistance intérieure ». Ce qui fait l’unité de leurs aventures, c’est le cheminement providentiel qui leur permet de devenir eux-mêmes (« retrouver le centre de son [leur] être ») en s’identifiant au Christ (« la source qui nous [les] habite »). Ces écrits de résistance sont, en profondeur, des hymnes vécus d’ouverture à la grâce. Ils peuvent nous aider puissamment à résister aux nouveaux totalitarismes relativistes et hédonistes et à sortir, par la bonne porte, des prisons d’égoïsme. Ces récits ne sont-ils pas une touchante illustration de ce que « le monde n’est ouvert qu’à un endroit : en Jésus-Christ » (Romano Guardini, Le Seigneur) ?
Fr. L.-M. de Blignières

 

978-2-916727-67-7
47 Produits

Fiche technique

Couverture
souple
Date de parution
avril 2010
Dimensions
13.5 x 20.5 cm
Pages
110
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